Country Melomania

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A Londres, un festival multi-Country

17/03/2018 17 Mar

De la plus « traditionnelle » à la plus « pop » en passant par le Bluegrass ou le Country Rock, c’est un formidable festival « multi-Country » qui s’est déroulé à l’O2 Arena de Londres du vendredi 9 au dimanche 11 mars.

Parallèlement Dublin et Glasgow célébraient elles aussi cette 6ème édition du festival Country 2 Country 2018.
 
A Londres, quelque 20 000 personnes ont applaudi les plus grandes stars de la Country américaines : Little Big Town, Emmylou Harris, le couple Tim McGraw et Faith Hill…

Retour sur les moments forts de ce festival.

Outre les soirées à l’Arena, d’autres concerts se tenaient en de nombreux lieux : dans l’entrée, dans les bars et restaurants, sous un chapiteau voisin… Parmi les artistes, dont certains britanniques : Mo Pitney, Danielle Bradbery, Catherine McGrath…

Entrons dans l’arène…

Au milieu de la fosse surgit le « Spotlight Stage », morceau de scène où les nouvelles révélations Country 2017-2018 se produisent entre chaque concert. Parmi les plus prometteurs : la prodigieuse guitariste et chanteuse Lindsay Ell (la nouvelle Brad Paisley), le jeune australien Morgan Evans et Ashley McBryde.
 

 
Clou du premier soir de concert, le vendredi : le duo (à la scène comme à la ville) Tim McGraw et Faith Hill, 2 méga-stars de la Country depuis près de vingt-cinq ans, ont livré un show à la Madonna. Guitares électriques, vidéos à l’écran et bien sûr leurs voix puissantes, on aurait dit de la Country au Superbowl !

Le samedi soir, Luke Combs se lança avec « Out There », dans un style Bluesy, Rock et Country « Outlaw ». Les éclairages jaunes et blancs, sa voix et sa musique énergétique n’ont pas manqué d’électriser le public.
 

 
Kip Moore a maintenu le niveau d’énergie avec une performance Rock survitaminée tel un Bruce Springsteen sur scène.
 

 
La veille du festival, Luke Combs et Kip Moore avaient joué en « acoustique » à la soirée des auteurs-compositeurs-interprètes, les CMA Songwriters Series. Les deux performances méritaient d’être vues.

Le festival a également marqué le grand retour de Sugarland sur scène. Après un premier concert à Dublin la veille, le groupe revenait après 5 ans d’absence. Kristian Bush était à la guitare et à la mandoline. Jennifer Nettles, la chanteuse du groupe, était au sommet de sa forme tant vocalement que physiquement, n’hésitant pas à danser et à apostropher le public. Elle le régala même d’un morceau au piano. Le concert s’acheva sur une standing ovation.
 

 
Le dimanche soir a été davantage « Country traditionnelle ».

Midland a tout de suite annoncé la tendance, la voix du chanteur du groupe Mark Wystrach rappelait d’ailleurs un peu celle de George Strait. Le son du groupe faisait davantage penser à Dwight Yoakam. En résumé : de la tradition pure teintée de Rockabilly. Sur leur méga-hit « Drinkin’ Problem », le public a sorti les portables pour illuminer la salle.
 

 
Margo Price a donné ensuite un excellent concert, très Country « roots », avec un peu de Soul, Blues et Rock également, dans le style purement « Americana ».
 

 
Puis vint, la légende du festival : Emmylou Harris. Ce fût le concert le plus « traditionnaliste ». Elle donna le ton tout de suite après l’entracte : « difficile de passer après George Jones », dont la salle diffusait alors un disque. Ses accompagnateurs sur scène, les Red Dirt Boys regroupaient : guitare, piano, accordéon, basse, batterie, fiddle et mandoline. Sa prestation fût d’une pureté incroyable. Elle interpréta des classiques de la Country comme « Making Believe » et offrit même du Bluegrass avec « Get Up John », écrit et joué à l’origine par Bill Monroe, le père de ce courant.

Little Big Town à la fin fût l’un des meilleurs concerts du festival, un show très énergique dans la même lignée que Tim McGraw et Faith Hill. Un concert taillé sur-mesure pour un stade comme l’O2 Arena. Ils devaient aussi livrer des moments de grandes émotions uniquement au piano et à la guitare sur le « Spotlight Stage » et rendre un hommage vibrant à Glen Campbell, décédé l’année précédente, avec le classique « Wichita Lineman ».
 

 
Bref, vivement Country 2 Country 2019 !

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